Certes c’est Paris , encore mieux, dans le Marais, mais peut-on vivre dans 12 m2 ?
Ou alors y survivre ?
Quand une petite superficie passe entre les mains d’un architecte de talent, la transformation est grandiose…
12 m2 dans le Marais
Catherine a embauché la décoratrice Marianne Evennou pour transformer son minuscule studio de 12 m2 dans le Marais en un véritable espace à vivre.
Dès l’entrée, on se déchausse et on range sacs et manteaux dans cet immense placard. Sans cette opération d’allégement, on risque de se sentir comme un éléphant dans un magasin de porcelaine.
Les carreaux de ciment apportent un charme fou à cette petite entrée.
La visite se poursuit dans la cuisine. Cette dernière est séparée de l’entree d’un simple rideau pour ne pas perdre de place et d’une petite verrière pour faire passer la lumière.
Les murs sont rayés afin d’apporter une touche sophistiquée à la pièce. Mais surtout les rayures créent une illusion et semblent agrandir la hauteur sous plafond.
Le style industriel qui règne dans la cuisine tranche complètement avec la peinture et la photo en noir et blanc qui décore le mur.
La petite table d’appoint sert à la fois de plan de travail mais aussi de table à manger. Fixée contre la verrière, elle n’a pas besoin de pied. On peut donc y ranger le tabouret pour facilité la circulation.
Côté chambre, les meubles sont réduits au strict minimum pour ne pas alourdir l’espece et perdre en luminosité. Cependant, on remarque tout de même une multitudes de coussins à la fois créer une atmosphère de petit nid mais aussi pour qu’ils servent de poufs lorsque l’on reçoit.
Sous les pentes se cachent des espaces privés
Que ce soit la mini salle de bain blanche qui se dissimule sous la charpente ou la maisonnette du chat sous l’escalier, la talentueuse architecte d’intérieur sert mettre à profit chaque recoin !
La salle de bain minuscule mais adorable se glisse sous le toit. Le choix du carrelage métro est judicieux pour faire passer la lumière dans un endroit éclairé seulement par de l’artificiel.
En effet, même le chat à sa cachette…
L’ancienne chambre de bonnes a tout perdu de sa froideur. Le minuscule studio est devenu un petit nid où l’on a envie de se réfugier.
Photo credit : Marianne Evennou